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Le secret de Moby Dick : écologie et fin de l’âge d’or

Quand on évoque Moby Dick, on pense bien sûr au roman d’Herman Melville paru en 1851 ou encore à son adaptation la plus célèbre, à savoir le film réalisé en 1956 par John Huston avec le fabuleux jeu d’acteur de Gregory Peck : Moby Dick. Pour autant, Le secret de Moby Dick est une libre adaptation du livre de l’écrivain danois Bent Haller : The Song of the Sperm Otter. Si le film diffère des écrits d’Herman Melville, il en reprend néanmoins le nom de la créature, quelques aspects symboliques comme l’orgueil, ainsi que la chasse aux grands cétacés. Réalisé en 1984 par Jannick Hastrup – le monsieur animation du Danemark –, Le secret de Moby Dick ou Sansom et Sally est à ranger du côté de films d’animation tels que Brisby et le secret de NIMH, Felidae ou les films de Martin Rosen : Watership down et The Plague Dogs pour son approche réaliste sans filtre, mais non sans poésie ni tendresse sur les dégâts que font subir les humains à la nature et aux animaux.

« Pourquoi les hommes sont aussi méchants ? Ils ne sont pas méchants, ils sont surtout bêtes. Un jour ils s’apercevront de leurs erreurs. En pillant la mer, ils se condamnent eux-mêmes. Car une fois que la mer sera morte, le genre humain disparaîtra. »

Cet échange – que l’on doit à Sansom et à Moby Dick – a lieu vers la fin du film. Mais je trouve qu’il rend bien l’esprit qui a présidé à sa création, sans toutefois en être totalement représentatif. Une sentence prophétique pour l’espèce humaine afin qu’elle comprenne le danger qui la guette avant qu’il ne soit trop tard, voici déjà plus de 35 ans. Face à la montée des eaux, au réchauffement climatique, aux revendications féministes et à une relecture de l’Histoire (non, c’est pas vrai 😉 ) et aux catastrophes écologiques qui s’accumulent, Le secret de Moby Dick est toujours d’actualité. C’est par le biais d’un jeune baleineau partant explorer les océans que nous nous confronterons à nos propres démons.

Le personnage principal, Samson (un baleineau blanc), est un jeune plutôt vantard et un poil arrogant dont le rêve est de partir à la rencontre du légendaire Moby Dick, qui fait figure de héros dans les histoires que les mères baleines racontent à leurs enfants. S’il est peureux, Samson ne manque cependant pas de courage et va souvent se retrouver en danger.

La vie des baleines n’est pas rose, leur vie n’est pas un longue mer tranquille, loin de là ! En proposant de suivre les aventures d’une jeune baleine qui tient plus du cachalot, l’équipe du film cherche essentiellement à livrer un réquisitoire sur la pollution marine et les dangers que nous faisons courir à l’écosystème. L’avantage d’avoir choisi un jeune est qu’il ne connaît pas le monde qu’il fantasme, ce qui va permettre de le confronter à diverses situations.

Le récit est autant une fable écologique qu’un récit initiatique. À travers les aventures de Samson et de son amie Sally, c’est à la fois un apprentissage de la vie et de la fin des illusions que l’histoire développe. Ceci explique que le film soit destiné à un public plutôt jeune. Cela dit, les adultes ne perdent rien à le regarder, une piqûre de rappel est nécessaire car l’être humain est un animal qui, s’il rejette la morale, a pourtant grand besoin qu’on la lui fasse. C’est ainsi que Samson me rappelle un enfant humain tout en innocence et vantardise. Il se prend pour un héros, un adulte capable de couler un baleinier d’un coup de queue, il projette une ombre plus grande que lui car la vie n’est pas encore passée par ici. Maman est là pour le protéger. Il a beau être prévenu par les adultes, il n’en fera qu’à sa tête. Eh bien, fais-en qu’à ta tête, petit ! Tu connais Bambi ? Ah non, attends, ça va pas tarder.

Je suis méchant. En vérité, Samson suit exactement le parcours d’un enfant humain, plein de courage, de volonté et de présomption, qui, la vie aidant, va être confronté à une réalité bien plus amère qu’il ne l’imaginait. Le rêve et la fin des illusions vont trouver leur source dans le héros Moby Dick issu de l’histoire que lui raconte sa mère pour le rassurer après qu’il a été chassé par des orques. Moby Dick constitue l’exemple à suivre, le modèle qui fait rêver, celui qu’on voudrait tous devenir, le tueur d’humains, le grand pourfendeur de méchants.

Tout au long de l’intrigue, nous tremblons, nous rions et pleurons. Le dessin, qui mélange pastel, encre de chine et acrylique, est tout en simplicité et sans sophistication aucune. On pourrait croire à un cahier d’écolier au charme suranné. Nous sommes habitués à des graphismes sur ordinateur, à tel point que je me demande parfois si ce n’est pas la machine qui fait le film et non l’humain. Ici, le charme est présent, je n’éprouve pas de froideur. Le style naïf convient à cette belle histoire, d’autant plus qu’il va sévèrement trancher avec les thématiques et le traitement.

Ce style naïf est justement l’une des originalités du film puisqu’il va permettre un contraste saisissant. Si, au début, je faisais référence à Brisby et le secret de NIMH, ce n’est pas fortuit. L’intrigue du Secret de Moby Dick va alterner tout au long de son récit entre scènes comiques et violentes. Une grande variété de tons parsème la petite heure du film. De la romance enfantine entre Samson et Sally à l’humour gras et noir en passant par une approche beaucoup plus grave et sans concession des dangers de la vie maritime.

L’histoire parvient à traiter une multitude de problèmes de la vie des baleines. Tant ceux inhérents à la vie aquatique que ceux de notre fait. Plonger dans cette aventure sous-marine est un peu comme vivre une histoire chronologique par le biais de la pollution humaine, ce qui devient effectif dans certaines scènes clefs du film.

Les dangers que vont affronter Samson et Sally sont très réels. Pourtant, leur traitement va parfois différer de l’un à l’autre, permettant au film – même si certains lui reprochent d’être lent – de renouveler constamment l’expérience du spectateur.

Ainsi, les épaulards sont dessinés de façon à représenter l’agressivité. La scène où les deux baleineaux sont poursuivis fait réellement peur, au point de presque basculer dans l’horreur. Elle sera pourtant entrecoupée d’une parenthèse théâtrale où l’on apprendra que les orques ont peur des fantômes.

L’humour n’est pas seulement présent dans les scènes dures, il est aussi partie intégrante du film. Par exemple, les pieuvres par leur traitement et leurs têtes sont cartoonesques.

Les baleiniers sont un autre de ces dangers traités singulièrement, tour à tour source de peur et de caricature (cf l’image plus haut). Néanmoins, la palme revient à la chanson des morses, les « Saltimbanques de la mer », comme ils se nomment eux-mêmes, qui forment un duo comique très noir. Duo radioactif plutôt, tant leur danse façon comédie musicale sur un cimetière morbide est hallucinante. Les deux morses se prêtent pendant quelques minutes à une espèce de ronde de la mort – avec le sourire – qui, le temps de quelques danses, fait voyager le spectateur dans notre histoire au moyen de la pollution des fonds marins. De l’Arche de Noé, en passant par les vikings, les trésors pirates et les bateaux d’esclaves coulés dans les abysses, pour finir à notre époque par un déluge d’engins militaires, d’armes et bien sûr de déchets radioactifs. Le décalage est immédiat. Voir les deux compères continuer à chanter en toute insouciance au milieu de déchets radioactifs et faire de la percussion sur des missiles est un contraste que permet habituellement l’humour absurde. Cette allusion à une mer débordante d’engins militaires doit être un rappel de la Seconde Guerre mondiale et même de la Première. En effet, la Mer Baltique est l’une des plus polluées au monde, à cause du nombre important d’engins et d’armes coulés au fond de ses eaux. Non seulement ça, mais après ces deux guerres, des centaines de milliers de tonnes d’obus conventionnels et chimiques rassemblés en Europe y ont été immergés. Si on rajoute Tchernobyl et ses conséquences, les deux morses ont de quoi s’en mettre plein la panse.

Plus tard, ce seront les cargos se délestant de leurs déchets radioactifs en pleine mer, les marées noires, les oiseaux et les baleines recouvertes de pétrole qui prendront la relève tout au long de l’aventure de Samson.

Il sera tout aussi bien confronté aux dangers qu’il en sera un lui-même. Le métrage est en cela plutôt objectif. Sous prétexte de nous conter l’histoire d’animaux attachants, il n’en n’oublie pas pour autant qu’ils sont des animaux sauvages, prédateurs eux aussi (surtout qu’il s’agit à mon sens plus de cachalots que de baleines). Le danger en effet de beaucoup de films est de ne présenter la réalité que sous un seul angle, nous faisant souvent éprouver une compassion parfois exagérée (regardez le film Délivrance et vous découvrirez les joies de la vie sauvage). Quitte à faire un film éducatif, autant le faire vraiment. J’ai apprécié le risque de montrer les jeunes cachalots sous un jour plus réaliste, ce qui est audacieux, soyons honnêtes. Le film attendrissant n’exclue pas une forme de crédibilité, cela n’empêche pas d’éprouver de l’empathie, au contraire en ce qui me concerne. De même que j’ai été ému, voire choqué par ce qui arrive aux chiens du film d’amination The Plague Dogs, dans lequel j’avais été surpris de voir un passage où un chien en fuite mangeait le cadavre d’un chasseur pour survivre.

Cela rajoute une dimension naturelle plus forte, ce qui contribue justement à donner plus d’épaisseur aux personnages, surtout quand il s’agit d’animaux sauvages. Alors oui, dans Le Roi lion aussi, ils chassent, mais bon, c’est quand même peace and love pour le reste. Dès le début du film, l’approche naturelle est confirmée par le générique composé à partir de chants de baleines. Il en résulte une réflexion sur la forme en adéquation avec le fond au service d’une certaine poésie sauvage et animale. C’est ainsi que, dans Le secret de Moby Dick, une scène amusante exposera la chaîne alimentaire. Au cours de la même action, un poisson sera mangé par un phoque, qui sera à son tour capturé par un ours polaire qui fera à son tour le jeu des baleineaux par la pulsion d’un certain sadisme. On pourrait dire sadisme s’il s’agissait d’humains – ou de chats –, mais venant d’animaux, c’est un jeu normal, au grand dam de ceux qui ne veulent voir dans la nature que paillettes et licornes. C’est ce que j’aime dans ce film. Le sadisme ? Mais non, quoique… Blague à part, ce que j’aime c’est qu’il n’y a pas de raccourcis faciles. On ne cherche pas spécialement à émouvoir le spectateur gratuitement, ce qui est représenté est vrai. Bien sûr que nous avons de l’empathie pour le personnage principal, mais la réalité nous rattrape en nous disant également que le cachalot victime est un super-prédateur.

Que devient l’aventure dans tout cela ? Samson se rapproche à grands pas de Moby Dick. Son odyssée le rend peu à peu adulte, la réalité devient plus crue, sans être exagérée. Mais il manque la fin des illusions, le passage à l’âge adulte où l’on devient plus responsable, plus mature, plus prosaïque. Il faut briser le mythe Moby Dick. Quand Samson finit par le rencontrer, c’est un Moby Dick mourant qui fait peine à voir, vivant dans la nostalgie de son passé. D’ailleurs, l’endroit où il évolue est à ce titre révélateur et prophétique. Cette rencontre est très importante en termes de symbole et peut renouer l’espace d’un instant (sur l’aspect symbolique) avec l’œuvre d’Herman Melville. Moby Dick se meurt dans un musée où l’on peut voir la Tour de Babel et peut-être l’Atlantide, IMAGE nous renvoyant à des âges mythiques, ce qu’est dans l’absolu Moby Dick, un mythe. Il est un temps révolu, celui de l’enfance qui voulait se trouver un héros quand elle avait peur et qui le priait de venir chasser le monstre. Samson devient adulte, il ne peut plus compter sur Moby Dick qui n’est rien de plus qu’un fantasme du passé, comme il le dit lui-même, une légende à laquelle il renvoie malgré lui. Pour avancer, il faut tuer l’illusion, accepter la dureté de la réalité, aussi crade qu’elle soit. Personne ne viendra nous aider, si nous ne le faisons pas nous-mêmes.

Je trouve que le traitement de la légende qui se heurte à la réalité se rapproche du cycle du Sorceleur/The Witcher d’Andrzej Sapkowski.

Au sein de cet univers, le sorceleur Geralt est amoureux d’une femme, Yennefer. Personnages quasi légendaires mais réels dans leur univers, ils deviennent légendes vers la fin du récit (dans les livres) par un ingénieux procédé de voyage dans le temps. Dans le futur, Geralt et Yennefer sont devenus des légendes à tel point que l’on ne sait plus s’ils ont un jour existé. Ce qui est intéressant, c’est qu’il existe plusieurs versions de cette légende, de la plus romantique à la plus crue. Andrzej Sapkowski note que l’on retient souvent la légende qui nous arrange, accentuant encore plus la déformation de la réalité, car nous fuyons la version dont on n’a le moins cure, la plus crue. Autrement dit, celle qui est vraisemblablement la plus réaliste. C’est intéressant, cette faculté humaine à déformer une réalité dérangeante, qui fait beaucoup de ravages à l’heure actuelle – les maladies culturelles du début du XXIe siècle. Cette digression pour dire quoi ? Que, comme Geralt et Yennefer, Moby Dick est une légende idéalisée à des fins de rêves et de sécurité, mais qui, pour qu’elle serve vraiment, doit être passée au crible de la réalité objective. Moby Dick tombe donc du rang de héros à figure pathétique – mais sage – du passé en devenant ce vieillard moribond sans dents aux portes de la mort.

Figure du passé et symbole du passage de l’enfance à l’âge ingrat de l’adulte, Moby Dick est plus important encore. Le musée dans lequel il attend la mort est celui de New York… La grande cité est au fond de l’eau, la Statue de la Liberté le confirme.

La vision de la Grosse Pomme noyée telle l’Atlantide est un renvoi direct à l’orgueil humain qui, si nous n’y prenons pas garde, peut nous perdre. On pourra aussi y voir une allusion à Sodome et Gomorrhe, au Déluge, bref à n’importe quel épisode cataclysmique de l’histoire, qu’elle soit mythique ou non. Nous n’avons pas besoin des dieux pour nous envoyer ad patres, nous sommes parfaitement capables de mettre fin à notre civilisation tous seuls. C’est, à mon avis, le propos de la rencontre avec Moby Dick. Arrêtons de vivre dans le passé, de réinterpréter l’histoire comme elle nous arrange. Les figures mythiques ne sont pas là pour nous remplacer, juste nous prévenir. Au-delà de la pollution, c’est bien contre nous-mêmes que nous met en garde Jannick Hastrup, réalisateur qui s’est souvent consacré à la jeunesse avec des films engagés et poétiques tels que L’enfant qui voulait être un ours.

D’ailleurs, la fin ultime viendra rappeler au spectateur comme aux baleines que, même si on accepte la dure réalité, il ne faut jamais – hélas – relâcher son attention. Le danger guette. Plutôt que de finir sur un happy end, ce que pourrait permettre la naissance de l’enfant du héros, ce dernier se verra confronter dès ses premiers jours aux vraies dents de la mer, les orques, qui visent en priorité les jeunes, pragmatiques qu’ils sont. Une façon de rappeler que le monde est toujours dur et ne pardonne pas aux faibles. On peut faire un film dédié à un jeune spectateur, sans pour autant sacrifier au rôle de l’art qui est entre autres de préparer à la vie, il n’est pas juste source de plaisir et de divertissement. Il est aussi porteur de messages.

Il est un peu l’inverse de la Petite Sirène version Disney, de même que Les enfants de Nagasaki de Keisuke Kinoshita constitue une approche plus prosaïque de la vie – c’est un film japonais, que voulez-vous – que ne l’est le film de Roberto Benigni, La vie est belle.

En définitive, Le secret de Moby Dick est un très bon film. Court, il synthétise les thématiques liées à la protection de la vie maritime et à l’écologie. Il dépasse cela pour se faire prophétique en devenant message dans une bouteille à la mer pour les générations suivantes. Il est l’exemple d’une animation responsable qui peut proposer un film pour tous âges tout en étant divertissant. Il ose opérer des mélanges de tons (on notera d’ailleurs une forme de censure lors de sa programmation aux États-Unis, ça vous étonne ?). Il utilise les contrastes pour mieux faire ressortir ses idées. Il est conçu intelligemment comme le prouve son générique qui n’est pas un (pois)son générique, ou un poison générique que l’on voit de plus en plus sur nos écrans grâce à l’Axe du mal synthétique(1). Il est le représentant d’une autre époque où l’on travaillait à la main.

Un film intelligent qui, bien que difficile à trouver en raison d’une édition dvd épuisée, constitue une bonne approche pour se familiariser avec la préservation de l’écosystème et la pollution humaine. Si jamais, mes chers lecteurs (on peut être optimiste, je peux en avoir plusieurs un dimanche de pluie), votre regard se posait sur lui, cela ferait également un film de moins dans le grand cimetière des films d’animation méconnus. À votre bon cœur !



(1) : J’entends faire de l’humour avec cette expression, ce n’est que de l’ironie. Je préfère préciser à cette époque de sensibilités exacerbées. Sous ce nom, je veux désigner Pixar, Disney et les autres. J’aime leurs films, principalement pour leurs histoires et leur animation. Néanmoins, je les trouve artistiquement parfois fades, ceci n’est que mon avis personnel. Malgré toutes leurs qualités, ils ont amené le cinéma d’animation à l’âge de la mondialisation. En effet, la formule marche bien, donc elle a été beaucoup copiée. Leur style en images de synthèse est plat à mes yeux, voire froid. Pourtant, le numérique permet tout ou presque. Mais le style qui prédomine reste assez proche de films en films. Peut-être qu’il a vieilli, mais Azur Et Asmar reste plus artistique et innovant à mes yeux. Ou les films de Tom Moore comme Brendan et le secret de Kells. Toujours est-il que aujourd’hui, il y a trop d’hégémonie. Je déplore une certaine uniformisation des films d’animation, du moins pour les plus chers et ceux des grands studios. Je vous parie que si un grand nom se fendait d’une innovation rentable, il serait instantanément copier. Le Japon et quelques autres parviennent encore (pour combien de temps ?) à faire preuve d’identité. Même l’Europe de l’Est perd de plus en plus sa spécificité, et cela depuis la chute de l’URSS. L’absence de modèle vraiment concurrentiel capable de faire trembler l’hégémonie est un problème en soi. Ce qui était innovant il y a une trentaine d’années, ne fait que se répéter au fil du temps. La mondialisation a toujours été, Tezuka Osamu a été fortement influencé par Walt Disney oui, seulement aujourd’hui, on est loin de la seule inspiration. L’identité culturelle s’étiole peu à peu (ce que confirme les tendances sociales actuelles qui demandent de tout justifier). Le style “absence de style” prédomine. Alors oui, il y a des contre-exemples bien sûr, bien sûr… On en reparle dans 10 ans ?

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